RAFAEL NADAL, PRéPAREZ VOS MOUCHOIRS…

Les dernières décla­ra­tions de Rafael Nadal, après sa défaite au deuxième tour de Barcelone face à l’Australien Alex de Minaur, fond froid dans le dos.

Résigné, Rafa explique que c’est bien la dernière fois qu’il était présent dans la capi­tale de la Catalogne et qu’il est temps de passer le relais.

Après avoir brouillé les pistes, on a donc la confir­ma­tion que Nadal réalise bien sa tournée d’adieux. Tournée qui ne pouvait éviter le tournoi de Barcelone et son club mythique où il a triomphé à 12 reprises et donné son nom au court central. 

Plus loin se profile donc Roland‐Garros, plus que Madrid et Rome, et si Rafa est prêt à mourir pour s’y rendre comme il l’a affirmé ce mercredi, il est clair que sa présence Porte d’Auteuil où il possède sa statue risque de se trans­former en crise de sanglots planétaire.

Il reste main­te­nant à la France, toute entière, d’être à la hauteur de ce cham­pion, que les mouchoirs blancs soient de sortie, que le moment soit solennel mais aussi joyeux, que le Philippe Chatrier change de nom le temps d’une journée, que les autres cham­pions soient présents sur le court, que le ciel s’embrase en rouge et jaune, et que Rafa pleure avec nous, les passionnés, les amou­reux de l’hu­mi­lité, les fans de la pensée magique, les gladia­teurs de l’incertitude. 

Nadal est un enfant, un adulte, un grand‐père, un mentor et un exemple. Nadal c’est la quin­tes­sence du cham­pion, en somme, une certaine idée de l’existence.

Tout cela va donc avoir une fin, car Nadal n’est pas éternel et seul son record incroyable à Roland‐Garros lui survivra tout comme cette nuit de juillet où il avait terrassé son colo­ca­taire, un certain Roger Federer.

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