BIATHLON : UNE SAISON COURONNéE DE SUCCèS POUR UNE JEUNE ATHLèTE DU NORD DE L’ONTARIO

Shilo Rousseau, une jeune athlète de biathlon originaire de Thessalon, a connu une saison pleine de réussite au niveau international, une carrière sportive qu’elle cultive en même temps que ses études.

La saison 2022-2023 de biathlon se termine au cours des prochaines semaines, et pour Shilo Rousseau, qui achève sa quatrième saison comme étudiante athlète, il s’agit de sa plus prolifique jusqu’à maintenant.

L’athlète de 22 ans, qui étudie à l’Université d’Ottawa, a connu une saison qui l’a vue couverte de médailles et de performances importantes au niveau international.

Elle a notamment remporté trois médailles, dont deux d’or aux Jeux mondiaux universitaires d’hiver, à Lake Placid aux États-Unis, un record canadien.

Au début du mois de mars, elle a conclu sa saison de compétition en aidant l’équipe canadienne à se classer en 10e position au relais mixte à la coupe IBU qui a eu lieu à Canmore, en Alberta.

La principale intéressée raconte que cette année de compétition a été couronnée de succès, malgré une certaine volonté de mettre moins de temps dans le sport.

J’ai pris en quelque sorte un pas de recul, je me suis concentrée sur les entraînements de base, mais en me concentrant davantage sur mon projet de maîtrise et sur la fin de mon baccalauréat, explique-t-elle.

Elle est toutefois très fière des résultats surtout qu’elle a eu l’occasion cette année de compétitionner au plus haut niveau depuis le début de sa carrière en allant en Alberta.

J’allais là-bas juste pour l’expérience au niveau des compétitions internationales et c’était proche de la maison, alors lorsque j’ai réalisé que j’ai été capable de performer d’une manière constante et qui représentait bien mes habiletés c’était incroyable, affirme-t-elle.

Elle est particulièrement fière d’avoir touché la cible parfaitement lors de sa dernière course de poursuite.

Selon Heather Ambery, directrice générale de Biathlon Canada, la performance de Shilo a été bonne, surtout que le calibre de la coupe IBU est considéré comme un niveau juste en dessous de la coupe du monde.

Elle décrit Shilo comme étant une compétitrice, qui aime aller dans des situations de pression et de poursuite, qu’elle est capable de bien tirer dans des situations de très haute pression.

Elle tire vraiment bien dans le champ de tir, ajoute-t-elle.

Une athlète étudiante à temps plein

Au-delà du sport, il y a aussi l’école. Shilo Rousseau, contrairement à plusieurs autres athlètes de biathlon au pays, continue de travailler à temps plein sur son projet scolaire de baccalauréat puis de maîtrise.

Heather Ambery affirme que pendant la saison morte, qui devrait s'étaler de la fin mars à novembre, Biathlon Canada aura l’occasion de parler avec Mme Rousseau, pour discuter de la suite des choses.

On va avoir des conversations avec Shilo, pour se demander quelles sont les prochaines étapes, ce qu’elle veut faire, si c’est l’école ou le biathlon qu’elle veut faire le plus, explique-t-elle.

Avec des athlètes à ce niveau, il faut trouver une piste qui est bonne pour [eux] pour qu’ils restent motivés tout le long, ajoute-t-elle.

Elle rappelle que pour les athlètes à temps plein avec l’équipe canadienne, le rythme normal de compétition implique des compétitions presque chaque semaine du début à la fin de la saison avec quelques semaines de repos pendant les fêtes.

Interrogée pour savoir si elle souhaite faire le saut vers la compétition régulière à l’automne prochain, l’étudiante-athlète en biologie a indiqué que c’est une décision difficile, qui a plusieurs conséquences qu’elle doit analyser.

Pour les autres athlètes qui sont à temps plein avec l’équipe canadienne, ça implique de déménager à Canmore pour s’entraîner à temps plein, mais il me reste encore une autre session à l’automne pour terminer mon baccalauréat, explique-t-elle.

J’aime bien faire les deux en même temps. Autant étudier que faire des sports au plus haut niveau. En ce moment, l’école ne nuit pas à mon entraînement, ça me permet de penser à autre chose qu’au biathlon en permanence, c’est bon pour garder un équilibre mental, affirme-t-elle.

Si elle croit encore pour le moment qu’elle va rester à l’école pour la prochaine saison, elle affirme que les choses pourraient changer par la suite.

Pour mon baccalauréat, tous mes cours sont en classe, mais lorsque je vais arriver à la maîtrise, c’est plus un enseignement par projet et du travail à l’extérieur des classes donc ça donne beaucoup plus de liberté pour choisir son horaire, dit-elle.

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