LA RéSILIENCE MONTRéALAISE FACE à LA ROBUSTESSE BOSTONIENNE

Montréal ne se fait pas d'illusions. Il sera assurément difficile de rivaliser avec Boston au niveau du jeu physique, mais l'équipe de Kori Cheverie est convaincue d'avoir d'autres atouts pour sortir gagnante de ce premier tour éliminatoire.

Pour le premier tour éliminatoire, les amateurs auront notamment droit à l'une des plus vieilles et des plus grandes rivalités dans l'histoire du hockey : Montréal contre Boston. Pour les Québécoises de l'équipe, affronter cette ville a une saveur particulièrement. Mais pour l'ensemble des joueuses et du personnel d'entraîneurs, ce sera une page d'histoire de plus qui s'écrira. Pour la majorité, ce sera la première série trois de cinq de leur carrière.

Je suis heureuse d'en faire partie, a souligné l'entraîneuse-chef Kori Cheverie. C'est une autre occasion pour notre équipe de recevoir de l'amour de la ville. Je pense que ce sera une bataille féroce.

Le match de samedi dernier à Boston, perdu à la toute fin de l'affrontement, a mis la table pour cette série qui s'annonce intense et robuste. Laura Stacey a notamment été rudoyée à de nombreuses reprises et on même pu voir l'attaquante de puissance perdre patience.

J'avoue que j'ai vu rouge. Ça ne m'arrive pas souvent. Quand tu es compétitive, quand tu es dans le feu de l'action, quand tu veux gagner, ça se peut que tu réagisses. Évidemment, je ne me serais pas battue, a assuré l'attaquante.

Je ne vois pas comment ça pourrait être plus physique pour être honnête, a lancé Stacey, sourire aux lèvres et sans doute, avec quelques ecchymoses en souvenir de samedi. Quand ta saison est en jeu, quand tu peux gagner un championnat, c'est certain que ce sera d'un autre niveau.

Si Boston est probablement l'équipe la plus physique de la LPHF, l'entraîneuse-chef Kori Cheverie croit que son équipe a d'autres qualités qui lui ont permis de se démarquer depuis le début de la saison. La résilience est certainement l'une d'elles.

Je ne pense pas que c'est nécessairement notre style de jeu que d'être physiques en tout temps, mais je pense que c'est notre style d'être agressives, de prendre des rebonds, de revenir en défensive lorsque nécessaire.

Il ne faut tout de même pas prendre Boston à la légère. Après une saison plutôt tranquille, Hilary Knight a connu une excellente dernière ligne droite. C'est elle qui a justement ouvert la marque samedi dernier, au Tsongas Center. Les joueuses montréalaises savent très bien que la capitaine adverse a encore tous les atouts pour changer l'issue d'un match à elle seule.

Nous devrons être prêtes. Nos attaquantes devront être prêtes. Elle est grande et difficile à bouger. Elle a une excellente coordination entre les yeux et les mains. Elle bouge bien la rondelle. Elle peut tout faire. C'est certainement une joueuse que nous devrons avoir à l'œil, a indiqué l'entraîneuse montréalaise.

L'équipe de Montréal a prouvé qu'elle avait d'excellentes jeunes joueuses et qu'elle était particulièrement rapide. Avec Ann-Renée Desbiens et Marie-Philip Poulin, Montréal peut sembler, aux yeux de plusieurs, comme grande favorite pour gagner cette série, mais il ne faudrait pas s'attendre à ce que ce soit un long fleuve tranquille.

Poulin et son équipe ont démontré plus d'une fois qu'avoir le sens du drame faisait un peu partie de leur ADN.

Montréal va s'entraîner à nouveau mercredi matin, avant de disputer un premier match jeudi soir, à la Place Bell, de Laval.

2024-05-07T20:54:24Z dg43tfdfdgfd