MICHEL THERRIEN AURAIT TOLéRé LE TRIPLE LOW FIVE S’IL AVAIT ENTRAîNé EN 2024

Quand on pense à Carey Price et à P.K. Subban, on pense à deux gars qui ont connu d’excellents moments dans l’uniforme du Canadien. Après tout, les deux gars représentaient le noyau de l’équipe il y a une dizaine d’années, et même s’ils n’ont pas gagné la Coupe Stanley en ville, ils ont passé bien près de le faire en 2014 avant que Chris Kreider ne fasse dérailler les plans du Tricolore.

Et sur le plan individuel, les deux gars ont quand même remporté des honneurs individuels. Ils ont fait partie de l’élite de la ligue pendant quelques années.

Cela dit, quand on pense à ces deux joueurs, on pense aussi au fameux Triple Low Five, la célébration des deux gars suite à une victoire. Ça a marqué les esprits… jusqu’à ce que Michel Therrien y mette fin en 2013.

Ça n’avait vraiment pas fait l’unanimité à l’époque.

Ce soir, lors de l’émission JiC, Therrien est revenu un peu sur toute cette histoire… et il a admis que s’il avait eu à gérer la même situation comme entraîneur en 2024, il n’aurait pas mis fin à la célébration.

Therrien, qui ne regrette toutefois pas de l’avoir fait à l’époque dans le but de changer la culture du club, affirme que la réalité en 2024 est toute autre de celle en 2013. Il aurait donc eu à changer sa mentalité, et il admet qu’il aurait probablement pris une décision différente à ce niveau en lien avec cette nouvelle philosophie.

La ligue est beaucoup plus ouverte à ces comportements « individualistes » en 2024 qu’elle ne l’était il y a 10 ans, après tout. La comparaison n’est pas parfaite, mais imaginez un gars comme Trevor Zegras il y a 10 ans : il aurait été victime de coups salauds à tout bout de champ pour chaque action spectaculaire qu’il aurait tenté.

Aujourd’hui, par exemple, on voit notamment les deux gardiens des Bruins y aller d’une célébration après chaque victoire (les deux se font un énorme câlin sur la glace), et personne n’y voit un problème ou quoi que ce soit. Ça rejoint un peu les propos de Therrien : la ligue n’est plus la même aujourd’hui qu’il y a une dizaine d’années.

Et c’est bien de voir que Therrien en est conscient, même si ça a malheureusement privé les partisans du CH d’une tradition assez sympathique à l’époque.

En rafale

– Belle lecture.

– Jonathan Bernier veut donner son vote à Hendrix Lapierre pour le Lady Byng un jour.

– Des nouvelles des espoirs du CH en Europe.

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