LA GRANDEUR DE NICK SUZUKI ET COLE CAUFIELD FAIT CRAINDRE JOHN SCOTT

John Scott n’a jamais eu la langue dans sa poche. Il n’a jamais hésité avant de dire son opinion. Des fois, ça l’honore, mais parfois, il rate des occasions de se taire.

Et avec sa dernière déclaration concernant Nick Suzuki et Cole Caufield, la deuxième option est appliquée. En effet, le géant de six pieds huit pouces croit que les deux sont très talentueux, mais il n’est pas certain du genre de succès qu’ils vont connaître en séries en raison de leur taille, notamment.

Comme si ça changeait quelque chose…

Un détail qui lui a probablement échappé est que Caufield et Suzuki ont déjà eu du succès en séries éliminatoires, et ce, même s’ils n’ont que 22 et 23 ans, respectivement. En 2021, ils se sont rendus en finale de la Coupe Stanley et ils ont été des facteurs très importants aux succès de leur équipe.

À 5 pieds 11 pouces (Suzuki) et 5 pieds 7 pouces (Caufield), les deux attaquants qui sont à Montréal pour y rester ont gagné trois séries chacun. Suzuki a même éliminé les Penguins lors des séries de 2019-2020, mais ce trois de cinq n’était officiellement pas une « série éliminatoire ».

Et à 6 pieds 8 pouces, John Scott n’a gagné… aucune série dans toute sa carrière. Mieux encore, le géant a joué quatre matchs de séries dans toute sa carrière, les quatre la même année à Chicago. Cette année-là (2011-2012), les Blackhawks ont été balayés. Pour récapituler, donc, en 286 matchs dans la LNH, soit 10 saisons, Scott n’a récolté aucun point en quatre matchs éliminatoires.

Suzuki et Caufield, eux…

Bref, la grandeur n’est pas très importante si vous voulez mon avis. Je ne crois pas que les 5 pieds 8 pouces de Martin St-Louis l’ont empêché de gagner la Coupe en 2004…

Si Suzuki et Caufield, aka, le Core montréalais, sont petits, les autres comme Kirby Dach, Josh Anderson et la grosse défensive compensent le manque de physique. Mais encore là, en 2023, la grandeur est tellement un facteur pas pertinent…

Et ce, même si le jeu monte d’un cran en séries.

En rafale

– Évidemment.

– Conners domine chez lui.

– Les Jays sont en feu.

– J’imagine.

– Dommage.

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